Cette année, la sélection sera au poil, ou nous fera peut-être dresser les cheveux sur la tête !
Depuis 2016 et le lancement de la première édition de la Chambre des visiteurs, la RMM invite tous les ans le public à voter pour les oeuvres qu’il souhaite voir sortir des réserves et exposer en salles. Une manière participative et ludique de dialoguer avec les collections.
Cette année, le thème retenu pour la 6e édition de la Chambre des visiteurs va nous permettre de « reprendre du poil de la bête » puisqu’il s’agit du poil, des cheveux et de la barbe, et des expressions qui en parlent. Pas moins d’une vingtaine d’expressions courantes, que chacun utilise au quotidien, tournent autour du poil : aussi insignifiant soit-il, il est toujours là pour se rappeler à nous (et nous gratter parfois…).
La sélection proposée illustre la grande diversité des collections des musées de la RMM. Et comme à chaque édition, la liste d’oeuvres comprend des objets surprenants qui ont suscité la curiosité et plus de 3 000 votes exprimés : un diadème-peigne, un chien gallo-romain, un casque à cimier, un bouton en ivoire, une serrure à moraillon, une race de chien à tondre… et bien plus encore.
« Donne la patte ! »
Bien avant Bill et Milou, nos fidèles toutous faisaient déjà l'objet de statuettes en bronze et en argile, populaires sous le règne de Néron. Pas de quoi prendre la grosse tête pour ces chiens de compagnie de la bonne société de l'Empire !
Dans la famille Martin, je voudrais… le chien !
Bien avant les logiciels de retouche et les filtres, ce cliché a été réalisé sans trucage. Il témoigne de l’humour du photographe et du maître, qui n’a pas encore été identifié parmi les 50 000 plaques de verre qui constituent le fonds photographique Edeline.
« Êtes-vous tricophile ? »
Au 19e siècle, on est attiré sexuellement par la pilosité humaine, notamment la chevelure. Les cheveux deviennent une forme de langage sexuel, métaphore des poils pubiens que la décence interdit de mentionner, ou de représenter.
« Peigne de Miss »
Ai-je coiffé Miss France ? Je suis trop ancien pour cela. Objet de parure, j’ai probablement orné bien des coiffures avec mon motif floral symétrique et participé à des mondanités en chef. Suis-je assez désirable pour vous ? Inclinez-vous…